Marre d’une musique électronique sans âme, cette technologie est pour vous !

Publié le : 20 janvier 20173 mins de lecture

« Les gants musicaux » c’est une technologie gestuelle expérimentale de conception de musique en live qui est entrain d’être mise au point aujourd’hui dans le but d’interagir avec les artistes et les assister dans arrangements des mélodies et des instruments dans les chansons sur scène.

En utilisant un vocabulaire gestuel unique, des systèmes sensoriels de saisie de données, et des interfaces utilisateurs judicieuses, les artistes et autres utilisateurs seront en mesure se servir de leurs mouvements pour guider leurs créations numériques musicales sur ordinateur. « Les gants de musicaux » est à la fois un instrument et un contrôleur d’effets révolutionnaires, conçu pour connecter l’utilisateur de manière fluide avec les équipements de production de sons et de mélodies.

Le premier artiste à avoir utilisé la technologie des « Gants musicaux » est la chanteuse et productrice de musique électronique anglaise Imogen Heap.

Si vous avez vu Imogen jouer en live, vous aurez remarqué une surabondance de petites machines hi-tech et de fils qui débordent, certains attachés à elle et d’autres non, et vous l’aurez vu parcourir les différentes pièces attachées à son corps, en plus de petits microphones fixés à ses poignets et un casque à micro. Quand elle est sur scène, Imogen peut chanter, faire du looping, exécuter des percussions, jouer avec les mélodies et les bruits à son aise, et bien sûr appliquer des effets à tout cela. D’après l’artiste elle-même, ce procédé innovateur est sans doute très amusant à regarder, mais elle s’est toujours sentie frustrée quant à l’adaptation de la musique à la technologie, plutôt que d’aller dans l’autre sens qui, encore d’après elle, est la façon de production de musique la plus « saine ».

Au fil des années, les artistes ont opté pour des systèmes de plus en plus complexes pour essayer de se libérer sur scène en utilisant des micros et des équipements sans fil attachées à leurs corps, en plus des claviers et des ordinateurs sans fils pour les arrangements des samplers et des séquences. La majorité de ces sculpteurs de sons ont eu marre de se sentir attachés à un clavier ou à une surface de contrôle quelconque afin d’exécuter des tâches informatiques comme des robots, selon eux, ça ôte toute âme à leurs chansons, et ne pourra jamais traduire leurs sentiments en musique.

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