Informations pratiques sur la pose d’un implant basal

Implant basal

Si plusieurs solutions peuvent être envisagées pour réparer la dentition à la suite d’un traumatisme ou d’une maladie parodontale, la pose d’implants est, de loin, considérée comme la meilleure alternative. Depuis plusieurs années, cette pratique n’a cessé d’évoluer, avec la mise au point de nouvelles techniques destinées à améliorer son efficacité. Il en est ainsi de l’implant basal, un dispositif beaucoup plus performant et durable comparé aux implants classiques.

En quoi consiste une implantologie dentaire basale ?

Par définition, l’implant basal désigne un implant dentaire en titane qui se différencie des implants classiques par sa longueur et sa forme particulière. Pouvant s’insérer en profondeur à l’intérieur de l’os de la mâchoire ou des pommettes (os cortical), ce dispositif n’est utilisé que dans des cas bien précis, notamment lorsque le patient présente une résorption osseuse sévère. Quand la masse osseuse est encore assez épaisse, les implants courts sont les mieux adaptés et les plus solides.

Considérée comme une opération complexe et invasive, la pose de ce type d’implant nécessite l’intervention d’un chirurgien maxillo-facial expérimenté, et se pratique sous anesthésie générale ou sous sédation inconsciente. De même, en raison de son caractère irréversible et des risques qu’elle présente, elle n’est souvent réalisée qu’en dernier recours, après un diagnostic approfondi. Que ce soit pour une reconstruction totale ou partielle de la mâchoire, ce procédé implique une grande précision, tant pour l’extraction des dents que pour le choix de la prothèse à fixer sur les implants. Avant la pose, diverses modélisations et prises de mesures sont ainsi effectuées, afin de garantir un parfait équilibrage de l’occlusion. Pour en savoir davantage à ce sujet, vous pouvez vous renseigner sur un site comme newdentaire.be.

Les différents types d’implants basaux

Actuellement, les implants basaux se présentent sous différentes formes, mais le choix de la méthode dépend avant tout de l’ampleur de l’opération à réaliser.

En premier lieu, il y a l’implant basal simple qui peut être utilisé à la place d’un implant conventionnel, même sans résorption osseuse, pour permettre la mise en place d’une couronne ou d’un bridge définitif. Cependant, ce modèle n’est pas toujours recommandé en raison du risque d’incompatibilité, notamment sur la stabilité de la gencive. Il peut, entre autres, retarder la cicatrisation et avoir un impact sur la pose de la prothèse.

D’un autre côté, il y a aussi l’implant zygomatique qui vient s’insérer au niveau des pommettes (os zygomatique). Grâce à ce procédé innovant, il est désormais possible de fixer directement des dents provisoires fabriquées en résine, en attendant la pose d’une dentition définitive en métal céramique. Nettement plus confortable que le port d’un dentier amovible, cette chirurgie permet d’ailleurs de bien stabiliser la gencive durant la période de cicatrisation.

Enfin, il y a l’implant ptérygoïdien qui, avec sa forme allongée et légèrement inclinée, est vissé à l’os ptérygo-maxillaire situé au fond de la mâchoire supérieure. Tout comme l’implant zygomatique, il garantit une solide fixation à l’intérieur du tissu osseux et facilite la réception de la prothèse définitive.

Pourquoi opter pour la pose d’un implant basal ?

Appartenant à la dernière génération de modèles d’implants dentaires, l’implant basal donne surtout la possibilité d’éviter les grandes opérations de greffe osseuse. Outre le fait de réduire les risques de complications post-opératoire, il offre un gain de temps considérable, par rapport aux techniques classiques d’implantologie. En quelques mois seulement, vous pouvez retrouver une dentition parfaitement constituée, et ce, avec une période d’ostéo-intégration beaucoup plus courte (4 à 6 mois). Du fait de sa grande taille, cet implant bénéficie d’une solide attache à l’intérieur de l’os cortical, ce qui garantit à la fois sa fiabilité et sa durabilité. Contrairement à l’os alvéolaire, cette couche fait partie intégrante du squelette, et n’est pas sujette à la résorption. Concernant le prix, il faut savoir que ce type de soin nécessite un budget beaucoup moins important en comparaison avec les autres procédés, en raison du nombre limité d’interventions. De plus, la plupart des frais sont remboursables et pris en charge par l’assurance. Afin de bénéficier d’une prise en charge de qualité, pensez cependant à bien comparer en vous renseignant à propos des implants basals avis. Assurez-vous que le professionnel que vous contactez dispose d’un réel savoir-faire dans ce domaine, et qu’il exerce son activité en toute légalité.

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